Observer le vide. Y ajouter de la matière pour capter la lumière, puis lui donner un point de vue, mon point de vue.
Mes sculptures s’inscrivent dans le temps pour y marquer une pause, le figer. Figer la chute, l’envol, l’explosion ou tout simplement l’immobilité. C’est au spectateur de se déplacer pour composer ses histoires, éphémères et personnelles.
Le module qui compose mes réalisations est un multiple du carré, figure géométrique remarquable des plus étudiées depuis l’Antiquité, symbole de la stabilité, qui met en relief l’instabilité de ce qu’il donne à voir.
Ce travail prend une autre dimension s’il s’inscrit dans un environnement précis. Il façonne, souligne et colore l’espace qui est son hôte. J’aime travailler in situ, et j’adapte, voire reconstruis chaque œuvre en fonction du lieu qui va l’accueillir.
Quoi que je fasse, ce qui m’attire, c’est communiquer avec l’espace, le temps et les hommes. Ouvrir une fenêtre dans ces endroits que l’on
croyait clos dans nos certitudes